samedi 26 novembre 2011

Lucie et l'atelier du peintre

 Gustave Courbet, l'Atelier du peintre

Cette histoire se passe en 1867. Lucie comme à son habitude parcourait les rues en quête d'argent ou de nourriture. Elle s'asseyait devant l'épicerie du Pedro et tendait sa main pour quelques francs. Cette jeune femme était malgré tout très ravissante, elle avait des lèvres ourlées et gourmandes, le menton en galoche, les oreilles pincées, le nez busqué, les yeux bridés et étincelants, le front lisse et bombé et de cheveux châtains et lisses.

Un beau jour, un homme l'aperçut et la beauté de cette femme a charmé celui-ci qui était vêtu d'un vêtement en soie, accompagné de canons sur les manches. C'était un peintre nommé Courbevoie, il était connu pour avoir dessiné plusieurs portraits de jeunes femmes élégantes et de magnifiques paysages. Il s'assit à coté de Lucie, qui était naïve et ne comprenait pas grand chose.

Le peintre voulait que Lucie vienne dans son atelier pour qu'elle puisse poser pour un de ses prochains tableaux, elle accepta de suite. Elle devra jouer le rôle d'une jeune femme perdue et désespérée au milieu d'une forêt dense. De plus, la somme qu'elle allait recevoir était très alléchante: 250 francs !

Ils ont parcouru la rue Montgallet et une heure plus tard, ils arrivèrent à l'atelier du peintre. A la première vue, Lucie remarqua qu'il y avait deux parties différentes. La première partie était constituer de pauvres gens et la deuxième partie était constituer de gens riches, de grands philosophe ...Le peintre arriva et ordonna à Lucie de se déshabiller pour qu'il puisse commençait son chef-d'oeuvre, elle respecta sa décision sans rouspéter. 

Quelques minutes après, elle était prête, le peintre commença à peindre et cela dura une semaine. Quand le peintre avait terminé sa peinture, Lucie était assez riche pour s'acheter une petite demeure grâce au 1750 francs qu'elle a obtenu pendant ses sept jours de pose.

Depuis ce jour, elle ne posa que pour de grands peintres.

Abou El Faraj Rime. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire