jeudi 24 novembre 2011

La Toussaint .

Cela c'était passé, au XIXe siècles, alors que tout le monde croyait qu'un malheureux démuni ne servait à rien et n'avait pas à exister. Mais deux personnes allèrent le démentir.
Tout avait commencé par une matinée de lundi où l'on entendait des cris de marmot pleurant. On voyait deux éclatantes et délicieuses figures l'une plus somptueuse que l'autre.
L'une posée sur l'autre. Elles étaient illuminées par la clarté du soleil, ses bras longs et épuisés par l'activité accomplie. En effet c'était leurs mère assommée par le travail fait, qui n'avait plus de voix. Peu après dans la nuit, leur mère se réveilla flageolante et ensanglantée toussant comme si l'on avait étranglée; les infirmières se réveillèrent angoissées et entrèrent dans la chambre de la mère malade. Celle-ci mourante était en train de s'éteindre sous les yeux des deux nurses et de son conjoint. Dès l'aube le conjoint rendit visite a sa bien-aimée croyant qu'elle eu se reprendre. Il entra dans la chambre et vit un corps pâle aux yeux ouverts remplis d'inquiétude et de faiblesse; aux yeux asséchés par les larmes et au regard fuyant, aux jambes saignantes et aux pied sanglants. A sa toilette sanglante l'homme, vit le corps de sa bien-aimée sans vie, sans âme inanimé.
peu de jour on organisa un enterrement triste le père apeuré fit une dépression et perdit tout son argent. Mais il restait une seule chose qui valait de l'or : la couverture dorée plaqué d'or et argentée de leur pauvre mère morte. Ils hésitèrent longtemps. Des mois passèrent et le domicile se dégrada de plus en plus les filles grandissaient a une vitesse étonnante. Le père angoissé réunit ses deux filles dans le séjour et leur dit qu'il allait vendre cette fameuse couverture ; arrivé chez le marchand le veuf demanda quel était son prix. La couverture était estimée a mille francs, ce qui était beaucoup le veuf accepta l'offre et rentra dans sa demeure. Le jour de la Toussaint on sonna a la porte et ce fut Amélie et Ariane qui ouvrit la porte aussi l'une plus élégantes que l'autre et ravissantes dans des robes brodées d'or et de magnifiques visages aux cheveux longs et d'un blond clair et aux yeux verts elle avaient bien grandi depuis la mort de leur mère et avait pris conscience de la vérité. Derrière la porte elles furent surprises et virent ce visage familier fantôme souriant et qui avait disparu avec le souffle. C'était leur mère qui leur rendait visite et depuis chaque année elle revient.
                                               
                                                              Par AMINATA

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